Jour 2
Me voilà debout pour une journée de tourisme à proprement dit. Je me suis levé à 8h30 pour passer aussitôt à la salle de réception de l’hôtel où se tient un super buffet déjeuné. Heureux de commencer du bon pied même si la température n’en pensait pas tant. Ce matin, il pleuvait à boire debout dès mon levé. Rien ne sert de s’énerver, j’ai toute la journée devant moi et ça se fait très bien une journée de promenade avec un parapluie.
Ce n’est pas tous les jours que je viens en Allemagne donc, un peu de pluie n’est pas ce qui va me gâcher ma journée.
Donc après avoir terminé mon petit déj, je me suis rendu au tramway à 5 minutes de l’hôtel. Celui-ci m’amena jusqu’à la gare centrale de Leipzig (qui se prononce Lepziche en fin de compte). Je me suis donc promener un peu en tramway en essayant de comprendre comment payer dans la petite machine quand il n’y a pas de chauffeur dans mon wagon et surtout, qu’il ne pourrait pas m’aider puisque personne ne parle anglais.
Je me suis donc rendu à la gare centrale sans payer pour accès au transport. La gare est d’ailleurs ce qui a mit Liepzig sur la map. Son réseau ferroviaire était le plus grand en Europe ce qui a donner la popularité à cet endroit. En fait, ce n’est pas juste cet élément qui a fait ce cette ville un important nom en Europe mais, ça je ne le savais pas encore.
J’ai donc erré de 9h30 environ du matin jusqu’à 16h00. J’ai parcouru plusieurs kilomètres en usant mes souliers d’un point d’intérêt à un autre. Décidément, c’est une ville très très belle. L’architecture y est pour quelque chose c’est sûr. Je me suis rendu compte que je suis un grand fan d’architecture car dans chaque ville que je visite, j’observe énormément cet aspect de ce qui m’entour. Ici, j’en ai eu pour mon argent comme on dit. Il y a un truc que je ne comprends pas par exemple. Il va falloir que j’aille faire des recherches sur l’Internet car une maison sur 10 ici est abandonnée à sa ruine.
Autant j’ai pris des milliers de photos d’architecture géniale, autant j’ai pris des maisons délabrées, complètement laissées de côté. Je vais sélectionner quelques photos d’architecture pour les poster. Je vais vous montrer ça.
Ce que je ne savais pas rendu à cette heure là c’est que le plus beau restait encore à venir. J’avais fait quelques recherche sur la ville avant de venir, sachant que j’aurais quelques heures à passer dans le coin. Je me souvenais d’un truc qui avait piqué ma curiosité. La journée était encore jeune malgré que mes pieds eux, le fussent moins.
Je me suis donc rendu à ce qu’on appel le « «monument de la bataille des nations ». Monument commémorant le moment historique où le petit grand Napoléon Bonaparte a été stoppé dans son envahissement.
Lorsque je suis débarqué du tramway, j’ai été choqué de voir par-dessus les grands arbres des immenses guerriers placés en rond côte à côte, fixés au sommet d’une tour de 81m de hauteur.
Je n’ai pas plus m’empêcher de m’exprimer fortement en voyant le bout de ce monument. Je me suis précipité à la marche rapide, pour éviter les collisions avec les voitures autour jusqu’à ce que je puisse voir cette chose de plus près.
En arrivant en face, je perdis le souffle devant cette chose immense et combien magnifique. Je n’avais jamais entendue parlé de ce monument et pourtant, il mérite fortement une place parmi les grandes merveilles du monde comme les pyramides d’Égypte ou les statues de l’île de pâques.
J’ai été complètement saisi, émut devant ce que je voyais. C’était la première fois de ma vie que je vivais un truc du genre. J’avais peur du fais que j’étais pratiquement passé à côté de ce moment sans prendre le temps d’arrêter le voir.
Je suis parti à courir pour m’y rendre de plus près en m’arrêtant à tous les 25m pour prendre une photo. Mon appareil, comme plusieurs fois dans la journée était à la fin de sa charge. NOOOOOONNNNNNNNNN!!!!!!!!! Ça ne pouvait pas arriver à un pire moment. Je me suis rendu au pied du monument en continuant à prendre des photos en regardant le petit indicatif rouge qui clignotait. Ça me faisait tellement chier. Deux fois pendant la journée j’avais du arrêter ma visite pour faire une pause d’une heure dans un café pour recharger ma batterie. Difficile à trouver des prises de courant en Allemagne ça l’air !!!
Donc, je craignais de ne pas pouvoir prendre assez de photos à mon goût. J’ai donc couru de façon alternative avec la prise de photo pour en prendre le maximum sans fermer mon appareil car le mécanisme qui se déployait et se refermait était selon moi ce qui usait le plus la batterie.
Comme un con, je courrais l’appareil ouvert en surveillant l’écran pour qu’il ne s’éteigne pas et je m’arrêtais prendre des photos. Esti, y en a des marche en chien la dessus… Rendu à haut, un gentil surveillant me demanda : « Ticket??? » Hein? Je dois avoir un ticket pour continuer mon expédition de photographie effrénée???
J’étais tellement énervé que je n’avais pas fait attention à ce qu’il y avait en bas… une billetterie et un musée… oups. Je redescendis dans le désir de m’acheter un billet mais surtout, ayant comme objectif principal de trouver une prise pour recharger mon appareil.
La charmante caissière a gentiment acceptée de me laisser connecter ma batterie derrière son comptoir. Je ne peux dire si c’était pas gentillesse ou si c’est mes yeux ronds, séchés par la courses, mon visage rouge écarlate, dégoulinant de sueur et mes tempes qui sortaient de 2 cm de chaque côté de mon crâne qui la convaincu? Bof! On ne le saura jamais…
Je pris donc une pause en écoutant un enregistrement auditif qui racontait l’histoire de ce monument. Je suis resté environ 15 minutes comme une panthère en cage à faire le va et vient devant la façade du monument. Okay, s’en était assez, il me fallait prendre des photos et explorer plus en profondeur.
Ce que je ne vous ait pas dit plus tôt, c’était que dans la pièce en haut de la tour où je m’étais arrêté plus tôt faute de « ticket », il y avait 4 colosses sculptés en pierre d’environ 20m de haut. Je bouillais tellement d’envi de retourner les observer. Je devais contrôlé mon cerveau, complètement rendu barjot, comme en surdose de caféine. J’avais tellement besoin de mon fixe…
Je me suis donc calmé, j’ai profiter au maximum des explications numériques que j’avais en ma possession et je ramassai ma batterie parce que de toute façon, je ne pourrais jamais attendre une heure qu’elle soit complètement rechargée et faire le tour de tout ça, en prenant mon temps, avant que le site ne ferme.
J’ai donc eu le temps, au grand plaisir de mon esprit devenu fou, de faire le tour de long en large du monument. J’ai tout écouté, bien que je ne me souvienne plus de grand-chose mais, le plus important, j’ai nourris mon cerveau qui était sur le bord d’exploser d’excitation.
Je vais bien sur vous montrer quelques photos que j’ai prises de cette expérience inoubliable. À un moment, pendant la montée des escaliers intérieurs qui menait jusqu’au sommet, ils devenaient si étroit que mes épaules frottait de chaque côté en même temps. Si ça continuait comme ça encore, je pensais rester coincé, con comme un chat avec un sac sur la tête.
Ce soir, plus "tranquillos", avec un mal de dos "je ne comprends pas pourquoi", je suis aller manger au centre-ville avec ma collègue de travail Elspeth qui vient tout juste d'arriver. On est allé dans un petit pub super cool que j'avais remarqué en me promenant dans la journée. Si elle n'est pas trop fatiguée, je crois bien qu'elle va aller visité demain très tôt, le monument de la bataille des nations... Quelle drôle d'idée? Je me demande où elle a entendue parler de ça? Entk...
Bon bein, c’est assez pour ce soir, je travail demains après tout. Je vous donnerai des nouvelles la dessus aussi. Après tout, c’est pour ça que je suis ici.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire